Entre 2013 et 2019, l'inflation dans la zone euro a été caractérisée par un faible taux d'1 % en moyenne par année. En effet, plusieurs sont les facteurs qui expliquent cette situation qui peu paraître étonnante. Ces derniers ont des impacts qui affectent directement l'inflation.
Une inflation constatée entre 2013 et 2019
Une étude d'Eurostat a révélé que dans la zone euro, l'inflation était considérablement basse entre 2013 et 2019. En effet, on enregistre un taux de 1 % en moyenne chaque année. En cette période, l'inflation a donc été très faible à la surprise de tous les acteurs. Ce chiffre de l'inflation, confirme la "disparition de l'inflation" qu'annonçaient plusieurs économistes comme un des plus impressionnants faits macroéconomiques de notre époque. Au cours de la période de 1999 et 2007, on notait une inflation de l'ordre des 2,1 % en zone euro. C'est donc durant la décennie 2010 que la déflation a été enregistrée, avec une baise de 1,1 %.
Facteurs justificatifs de cette inflation
Deux facteurs marquants expliquent ce faible taux de l'inflation dans la zone euro. Le premier, la conjoncture économique, se justifie d'abord par un une augmentation du chômage suite à deux différentes crises entre 2008 et 2012. Ainsi, dans la zone euro, on enregistrait un taux de chômage de 9,9 % en moyenne durant la période de 2013 à 2019. Une augmentation du taux de chômage qui a entraîné un impact desinflationniste.
D'autre part, la Banque de France a mené une étude selon laquelle la baisse de prix des matières premières justifie la désinflation dans la zone euro. Entre 1999 et 2007, les cours du pétrole orienté à la hausse favorisaient une inflation. Mais avec leur évolution dès 2013, on en déduit qu'ils ont entraîné la baisse au cours de cette période.
En ce qui concerne l'évolution des prix agricoles, elle justifie à elle seule la baisse de 0,1 point du pourcentage de l'inflation.